le "Mirages" Arlette Gruss
Lorsque que l’on parle de cirque à Amiens, on parle forcement du Cirque d’Arlette Gruss, tant la vie des circassiens et notamment de l’école du cirque d’Amiens a été portée pendant des années par cette femme aujourd’hui disparue. C’est d’ailleurs encore aujourd’hui une des dernières troupes traditionnelles qui accepte de se produire sous le chapiteau de pierre du cirque municipal d’AMIENS. Souvent moins pratique que les tentes en toiles, dans le nombre places assises, et pour les marques des artistes qui se produisent.
Monsieur loyal (à Arlette Gruss et au Cirque du Soleil)
Arlette Gruss a l’habitude de venir tous les ans à Amiens avec un nouveau spectacle, et c’est dingue comment ça ressemble au cirque du Soleil. Jusque dans le costume de monsieur Loyal pour cette année le spectacle MIRAGES. Bon le spectacle en tant que tel n’a pas le même contenu que le cirque du Soleil, et la démarche est différente. Et même temps peu d’amiénois sont allés ou iront un jour voir le Cirque du Soleil. Les numéros sont plutôt gentillets et agréable, même si je doute qu’ils soient assez captivants pour les plus jeunes. Les plus petits qui m’accompagnaient et les autres qui nous entouraient n’ont pas été à vrai dire très absorbés par les numéros.
Le vigil/placier
Ce qui peut s’expliquer aussi par le placement, et là on ne peut que remarquer le côté commercial à fond que peut représenter ce spectacle. Le Cirque d’Amiens justifierait à la rigueur plusieurs tarifs notamment en fonction des fauteuils ou des banquettes, entre le niveau le plus bas et celui plus haut, mais un autre tarif celui des pauvres à coté de l’orchestre est prévu par Arlette Gruss. Là ou les enceintes ne sont pas orientées, il n’y a pas de son. Et d’anciens acrobates, qui ne parlent pas français reconvertis en vigils pour vérifier que l’on ne dépasse pas une ligne imaginaire. Pendant que les places les plus chère se répartissaient entre les fauteuils, puis les banquettes au fur et à mesure qu’ils arrivaient. C’est sans doute la l’exemple de sacrifice qu’on doit faire pour qu’un équipement public puisse encore avoir sa vocation de cirque.